mercredi 12 octobre 2022

Je vous écris de très loin 27

 




L’un est issu de l’autre, inéluctablement.

L’un ne va pas sans l’autre.

Car les tenants de l’un tirent profit de l’effondrement.

Tout se vend chez eux et tout s’achète.

L’humain dans leur monde n’est que variable d’ajustement.

Le vivant n’est que sujet, objet de leur exploitation.


« Exploitation »

C’est le mot.

On exploite jusqu’à la racine.

On rase forêts.

On retourne la terre jusqu’à la laisser vierge de toute vie possible.

Mais tout va bien : les profits sont saufs.


Que les cadavres s’amoncèlent un peu partout, ils n’en savent rien.

Ils survolent le monde dans leurs jets privés, sillonnent les mers sur leurs yacht rutilants.

Qu’importe pour eux que terre et mer soient désertées de toute vie ?


Vrai, le mot est vrai.

Il faut les nommer par leurs noms.

Car ils ont des noms les manipulateurs d’opinion, les faussaires d’informations.

Ils jouent le jeux d’autres qui ont aussi des noms.

Ils envoient rideau de fumée pour que vous, comme moi, ne voyions rien de la réalité sordide de leur monde de privilèges.


Ils vont dans leur boursouflure.

Obèses et cyniques.

Ils manipulent et tordent tout ce qui vit jusqu’à trépas.

Leur idéologie ne connaît que la destruction.

Ils en tirent même espèces sonnantes et trébuchantes.

Ils sont les fossoyeurs de toute vie.


Xavier Lainé


28 septembre 2022 (1)


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