Las du temps qui passe et laisse feuilles blanches tomber.
J’aurais dansé sous la pluie enfin venue.
J’aurais chanté aussi pour lui souhaiter bienvenue.
Bienvenue à saison qui se présente sous les feuillages d’or.
Plus loin vont femmes et hommes de courage
Protester ensemble contre l’ignoble dictature.
Ils ne rencontrent que violence, pluie de coups
Permanence des tortures pour leur soif de liberté.
Ici bonne bourgeoisie attend bien sagement
La docte parole d’écrivains
Venus vanter leurs oeuvres.
Ici, peuple ne sort plus
Peuple ne parle plus
Ne crie plus sa colère
Les forces de l’ordre ne sont pas où l’on croit.
Elles sont dans une manière de concevoir l’avenir
Dicté par politiciens dûment patentés.
Ici on fait la révolution dans de beaux programmes.
On attend toujours la parole divine
De l’intellectuel en vogue
De l’écrivain en vadrouille
De l’élu qui sait mieux que quiconque
Ce qu’il convient de penser.
Ici on se vautre.
On se vautre devant les « buzz » médiatiques.
On n’attend rien, on navigue au jugé.
On s’étonne des récifs.
On pleure dans le naufrage.
Xavier Lainé
25 septembre 2022 (1)
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