lundi 3 octobre 2022

Je vous écris de très loin 18

 




De quel temps parler qui ne cesse de manquer.

De quelles pages qui demeurent blanche puisque temps se fait trop court.


Que dire encore lorsque gérer ses « affaires » relève de l’épreuve et du harcèlement administratif ?


Peut-être finalement tourner le dos pour aller chercher vie meilleure loin de ce monde en naufrage.

Puisqu’il semble qu’ici on ne cesse d’enfoncer les clous de la violence dans le cercueil du patriarcat.

L’homme, toujours lui, avec son petit « h » qui tente de se refaire une virginité à bas prix (et peut-être made in China ou Taiwan).


L’homme avec son petit « h » qui use et abuse des stigmatisation devant toutes faiblesses certes intolérables.

On enfonce le couteau dans la plaie mais on ne dit rien de la violence sociale et économique qui encourage toutes les autres.

On ne dit rien du règne absolu de la compétition dès le plus jeune âge.

On ne dit rien de la violence des genres étalées sur « Watch » au regard de tous.

On ne dit rien devant un ministre violeur demeuré à son poste.

On ne dit rien.

On ne condamne surtout pas le système qui mène hommes et femmes au bout de la survie.


Il ne s’agit pas de « cautionner ».

Il s’agit de comprendre.

Mais c’est vrai que comprendre est un mot difficile en pays d’idéologies absolues.

Qui pourrait se targuer de n’avoir jamais de faiblesse ?

Qui pourrait se vanter d’être resté impassible devant toutes formes de violences, genrées ou non ?

Qui ?


Xavier Lainé


20 septembre 2022 (1)


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