dimanche 20 mars 2022

La guerre, sans fin 17

 



Photographie, Xavier Lainé, tous droits réservés



« N’est pas un roi celui qui ne se suffit pas à lui-même et n’est pas supérieur sur tous les plans du bien ; or un homme de cette qualité n’a besoin de rien en plus ; donc, les intérêts qu’il a en vue ne sont pas les siens à lui, mais ceux des sujets qu’il gouverne. » Aristote, Ethique à Nicomaque


Dans nos rêves nous aurions le pouvoir.

Et ce pouvoir ne ferait pas la guerre.

Ce pouvoir aurait la compassion et la compréhension pour adage.

Juste dans nos rêves.


Car pour de vrai

Aucun pouvoir n’oeuvre pour le bien de tous.

Aucun.


Lorsqu’ils décident la guerre, c’est juste pour satisfaire à la folie d’une minorité voir même d’un seul agissant comme un tyran sur son propre peuple.

Mais par ignorance parfois, ces peuples là se lancent avec vaillance dans la mésaventure.

Amis ou ennemis, tous en ressortent meurtris.


Car où le crime se répand les plaies sont à jamais ouvertes.

Si rémission est possible, jamais pardon ne s’impose.

Comment pardonner la souffrance et la mort ?


C’est là que la grande confusion se saisit des esprits égarés.

On assimile les peuples aux bourreaux qui les mènent à l’abattoir.

On oublie que sans tyrans, les fusils n’auraient jamais parlé.

Or ils causent en ce monde.

Et nos tyrans « démocratiques » font le tri entre bonnes et mauvaises victimes.


Xavier Lainé


15 mars 2022


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