Parfois
La plume trempée
Dans l’encrier des nostalgies
Se produit comme un éblouissement
Alors je cligne un peu des yeux
Je fronce les sourcils
J’abandonne les doigts sur le clavier
Je laisse surgir ce qui veut
Livre ensuite cette avalanche
À qui veut bien s’en emparer
On me dit ici ou là
Les mots de Kafka
« Ne dites pas que deux heures de vie valent vraiment plus que deux pages d’écriture »
Ça tombe comme ça tombe
Je n’écris pas
Je vogue à la surface d’un océan
Qui puise la force de ses vagues
Dans l’écriture des autres
Dans ce volcan de pensées
Déjà semé par d’autres coeurs
D’autres esprits
Bien plus fertiles que le mien
Je vis
Voyez-vous
Je vis (points de suspension)
Xavier Lainé
30 novembre 2022
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire