Qu’il était triste l’homme de pouvoir
Si seul au milieu de la foule
Venue jouer avec la mort
Avec son visage de clown
Ayant réchappé de peu à la main glaciale
Il était debout
Seul parmi les autres
C’est triste constat
Que pouvoir puisse être détenu
En si peu de mains
Il s’en dégage une infinie nostalgie
Une envie d’en finir
De passer vite
Tourner la page des années mortes
Inventer autre façon d’être en vie
Triste
Triste monde que celui-là
Qui ne laisse aux humains d’autre perspective
Que de s’effacer devant la triste silhouette
D’autocrates sans envergure
Pauvres pantins entre les mains
De plus riches qu’eux
Entre les dalles de béton
Germent toujours des herbes folles
Soyons-en
Xavier Lainé
25 novembre 2022
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