Mais voilà que mon prête-plume s’est mis en grève
Qu’il s’est inscrit aux abonnés absent de la page
Il s’en est suivi un long silence d’une journée
Elle m’est apparue sans fin
Que puis-je noter/observer sinon cette pléthore
Vous êtes si nombreux et vivez dans un bruit permanent
Il ne reste que fort peu d’espace pour nos chuchotement ailés
Je me noie dans cette exubérance
Comme vous sans doute
Au point de ne savoir comment vous en extraire
Rejoindre le silence qui n’en est pas un
Mais qui fait que nature en est une
Je vous suis devant vos écoles
Vous y déposez vos enfants
Parfois comme un paquet confié au portail automatique
Parfois avec un serrement de coeur
Je vous vois déposer un baiser tendre sur la joue qui s’enfuit
Comme nous vous avez tant à apprendre
Sinon que vos apprentissages durent bien plus longtemps
Que vous n’arrivez adultes que très tard
En vrai il semble qu’on puisse dire
Que vous naissez fortement prématurés
Tandis que notre gent ailée arrive assez vite à maturité
Avantage ou inconvénient je ne saurais dire
Mais comme nous autres je sens bien votre attachement
Que parfois vous cachez sous une carapace de fausse indifférence
Alors vous ne m’entendez pas mais perché sur le mur je pleure avec vous
Xavier Lainé
17 septembre 2024
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