Tu avais un visage lunaire
Deux yeux grands ouverts sur les étoiles
Les volets de tes yeux se fermaient sur tes rêves
Lorsque tu les ouvres
Le ciel pleure
Il a bien des raisons
Le ciel
Tant et tant sous les nuées
Vivent courbés et transis
(8 janvier 2023 — 1 — 10h50)
*
Mine de rien me voici au terme du chemin
Non que le mot FIN s’affiche devant mes pas
Mais tous les signes sont là
Tirant vers un impératif
RALENTIR
Ce fut un long chemin de lutte
Pour ne rien concéder au naufrage du monde
Éviter les écueils posés de mains de maîtres
Sur un chemin d’humanité
Établi sans certitude
D’être comme certains disent
« Dans le droit chemin »
Car il n’est de chemin droit
Sur la sphère terrestre
Que pour ceux qui y croient
Or mon chemin s’est bâti
Non sans curiosité pour toutes les croyances
Mais en me tenant à bonne distance
Des raisons dogmatiques
Sans renier d’y être parfois tombé
Sans y prêter garde
Est-ce le temps gris du jour
La couette me fait de l’oeil
La pile de livre sur la table de nuit aussi
Sans trop savoir combien de pages seront lues
Avant la chute des paupières
(8 janvier 2023 — 2 — 12h09)
Xavier Lainé
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