Ce qui fut semé de peur et d’angoisse
Au coeur même des vies déjà en lambeaux
Ce qui fut semé dont la récolte vient
Si longtemps après gâchant toutes relations
Ce qui fut semé
Dont le feu couve
Au plus profond des êtres perdus
Qui ne comprennent ni ne savent
De quoi il en retourne
De l’infinie complexité de vivre
*
Aussi sec que le temps
La page est un vertige
D’où ne sortent plus aucun mots
Les idées se déclinent
En lacs de fatigue
*
Je me suis tu devant le triste spectacle
D’un pays qui ignore tout des luttes
Qui ont contribuées à son visage
Je me suis tu
Car que dire encore devant le déclin
Que dire encore de cet effondrement programmé
Xavier Lainé
13-14 juillet 2022
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire