Il y a ce piquant
Suspendu en l’air
Tandis que vont humains
En leurs courses sans fin
Il y a ce mordant
Dans la lumière tendre
Aux soirs de vaine quiétude
Il y a
Des feuilles mortes
Déposées sur le seuil
Des oiseaux ébouriffés
Au fond des nids douillets
Il n’y a plus
D’endroit où déposer
Les larmes du soir
Les chagrins du matin
Il en est qui s’en vont
Tirant sur tes épaules
Couvertures élimées
D’avoir trop vécu
Délaissant l’espérance
Au parti des saisons
C’est toujours l’automne
Xavier Lainé
4 novembre 2021
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