En gris et or se découvre le jour
Que sais-je encore du ciel
Sinon que brume le voile
Comme vont voilées et muettes
Femmes soumises aux sombres
Qui vont de certitudes en servitudes
Satisfaire étranges exigences
Que nul dieu ne proclame
En gris et or se découvre le temps
Que sais-je encore des hommes
Sinon le délabrement du monde
Qui n’a rien de saisonnier
En ce pitoyable acharnement
Bien sur que ce monde a un genre
Celui de la domination sans partage
D’un automne qui n’en finit plus
En gris et or vont mes rêves
Qui se déposent comme limon
Sur les rives d’incertaines utopies
Me voici devant le tableau
D’apocalyptiques défaites
L’empreinte de mon pas
S’éloigne et s’efface à jamais
Qui demain pour lire encore
En gris et or va ma page
Qui voudrait ouvrir les yeux
Sur un ciel radieux
Sur beautés sublimes
Xavier Lainé
15 novembre 2021
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