dimanche 28 novembre 2021

C’est toujours l’automne quelque part 16

 




C’est pur gris qui vient 

À grands coups d’estompes

Voiler luminosité du ciel


Oiseaux frileux lancent

Petits cris sous la génoise


Puis te vient l’envie

De te blottir toi aussi

Pour verser larme

Dont tu n’aurais idée

Si elles seraient

De tristesse ou de bonheur


Juste te blottir

Rencontrer l’âme tendre

Où pousser doux soupirs


C’est un pur gris qui s’en vient

À l’unisson des âmes errantes

Qui marchent en regardant leurs pieds


Ce sont regards hagards 

Posés au-dessus des masques imposés


Un automne des coeurs

Qui emporte le tien 

Jusqu’aux frontières de douleurs

Où s’accrochent les éternelles migrations

Derrière les murs dressés

Tendresse saigne


Xavier Lainé


24 novembre 2021


1 commentaire:

  1. Magnifique tendre et nostalgique, très automnal oui, merci pour ce moment, ne faut il pas un s a larmes ?

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