C’est pur gris qui vient
À grands coups d’estompes
Voiler luminosité du ciel
Oiseaux frileux lancent
Petits cris sous la génoise
Puis te vient l’envie
De te blottir toi aussi
Pour verser larme
Dont tu n’aurais idée
Si elles seraient
De tristesse ou de bonheur
Juste te blottir
Rencontrer l’âme tendre
Où pousser doux soupirs
C’est un pur gris qui s’en vient
À l’unisson des âmes errantes
Qui marchent en regardant leurs pieds
Ce sont regards hagards
Posés au-dessus des masques imposés
Un automne des coeurs
Qui emporte le tien
Jusqu’aux frontières de douleurs
Où s’accrochent les éternelles migrations
Derrière les murs dressés
Tendresse saigne
Xavier Lainé
24 novembre 2021
Magnifique tendre et nostalgique, très automnal oui, merci pour ce moment, ne faut il pas un s a larmes ?
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