(Sur Miserere mei Deus de Allegri)
Parfois la nuit m'égare
Les rêves suivent leurs chemins d'étoile
Si loin des murs et barrières
Déjouant les frontières absurdes
Que les hommes dressent
Alors une voix s'en vient
Qui se fait légère brume déposée
Sur des rivages inconnus
Où tout savoir se repose
En humilité et infinies grâces
C'est la nuit encore
C'est l'hiver qui fourbit ses armes
Mais c'est un hymne de printemps
Qui sait maintenir la flamme
Allumée au plus profond
Parfois la nuit m'égare
Alors une voix s'en vient
Allumer les lumières
*
Il me faut traverser cet automne permanent
Celui qui lentement nous initie
Aux froidures et gelées
Où s’arrêtent pensées transies
Puis attendre un printemps des coeurs
Xavier Lainé
12-13 novembre 2021
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