« Le cri laisse dans le vent
une ombre de cyprès.
(Laissez-moi dans ce champ,
pleurer.)
Tout s’est brisé dans le monde.
Il ne reste que le silence.
(Laissez-moi dans ce champ,
pleurer.)
L’horizon sans lumière
est mordu de brasiers.
(Je vous ai dit de me laisser
dans ce champ,
pleurer.) »
Federico Garcia Lorca, Poèmes du Cante Jondo
Surtout ne me dérangez plus
De vos vains discours
De vos morales épuisantes
De vos humanités tordues
Laissez-moi
Foutez-moi la paix
Vous qui dynamitez
Qui jetez vos bombes et vos ordures
Dans un rire hideux
Qui volez à basse altitude
Au-dessus de nos souffrances
Xavier Lainé
9 août 2022
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