Me voici les paupières alourdies aux heures de fermeture.
D’aussi loin que portent mes pensées, ne m’étais jamais autorisé,
N’avais jamais osé laisser porte close à l’heure des fatigues.
Je tiens à le remercier ce mignon petit virus,
Il m’aura aidé à imaginer le meilleur loin des chiffres d’affaire.
Il m’aura aidé à découvrir le malaise profond
Celui de soigner envers et contre tout
D’encaisser les bravos à l’heure de l’apéro,
Juste avant que la nuit se fasse sur sommeil chimique.
Me voici les paupières alourdies aux heures de fermeture.
D’aussi loin que portent mes pensées, ne m’étais jamais autorisé,
N’avais jamais osé laisser porte close à l’heure des fatigues.
Je tiens à remercier les sinistres qui se penchent
Sur la santé du monde non pour la panser
Mais pour en exclure ceux qui pensent.
Grâce à vous nous savons vers où orienter
Notre savoir manifeste, celui que vous méprisez
Depuis si longtemps que nous n’avons plus mémoire
D’en avoir vécu avec joie le plaisir de vie épanouie.
Me voici les paupières alourdies aux heures de fermeture.
D’aussi loin que portent mes pensées, ne m’étais jamais autorisé,
N’avais jamais osé laisser porte close à l’heure des fatigues.
Grâce, grâce à cette engeance qui ne sait rien de la vie,
Qui malmène et souille tout ce qui vibre encore
Et s’émeut sous le soleil d’unique terre.
Grâce, grâce à ces veules corrompus qui tuent plus qu’ils ne soignent.
Xavier Lainé
6 septembre 2021
Merci Xavier pour ce texte qui me touche par tant de vérité. Mais je garde toujours un œil ouvert, vers une lueur d'espoir:ces individus/groupes et foules qui se réveillent ces dernières semaines
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