mardi 17 novembre 2020

Lettre du bord du gouffre 20

 





Alors je vais sortir les mots aiguillons qui briseront la glace qui enserre nos pensées !

Je vais en mettre, moi, des mots qui seront comme des coups de pieds au cul pour nous réveiller.

Non, mais c’est quoi, ces manières de vivre soumis aux caprices d’un sale gosse mal éduqué.

Un sale gosse de la haute qui pète plus haut que son cul, nous le laisserions nous marcher dessus ?


C’est fou comme on est vite affublé d’étiquettes.

Hier j’étais islamo-gauchiste, puis le lendemain complotiste, me voilà atteint de frustration !

Chouette non ?


Ha!, C’est vrai, je n’ai pas le bagage universitaire, je n’ai pas le langage élaboré ni la méthodologie.

Simplement, dans un contexte qui devrait nous inviter à mettre toutes nos contributions pour tenter d’avancer ensemble en respectant notre diversité, je ne comprends pas cet art de stigmatiser, d’invectiver, qui plus est sur un réseau prétendu « social », dont tout le monde sait en quelle surveillance il nous maintient.


Pardon donc de déranger les intellectuels bon teint.

Pardon de m’immiscer dans vos débats entre gens qui se comprennent.

Pardon de croire encore qu’il puisse y avoir débat, échange, partage et non leçons à recevoir.


Savez-vous ? J’aurais pu faire comme d’autres, profiter de ma situation politique, il y a quelques années pour m’imposer.

Je n’avais pas cette idée.

J’étais convaincu au contraire que la politique était beaucoup trop noble pour que je m’en serve de piédestal.

Il en est de même pour les idées. Je n’ai rien à imposer, juste des réflexions à proposer. Mais en ce monde d’ego boursouflé, c’est vaine tentative.


A suivre...


Xavier Lainé


14 novembre 2020

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