lundi 16 novembre 2020

Lettre du bord du gouffre 19

 





J’écris toujours d'un ailleurs où le soleil se lève, refusant de croire que la nuit serait notre ultime horizon.

Refusant que penser ne serait que le tribu d’une poignée qui le feraient à ma place.

Penser, vous savez ? Faire usage immodéré de cette masse gélatineuse qui, à force de lire, de chercher à comprendre, découvre qu’elle ne sait pas grand chose, sinon la nécessité impérieuse de ne rien prendre pour argent comptant.


Regardez : que, soignant je dise la médecine vendant son âme à Big Pharma, et voici qu’on me cloue au pilori !

Or qu’ont-ils fait de nous, médecins, infirmiers, kinésithérapeutes et autres sinon, les promoteurs d’une bio-machinerie ne dépendant que de molécules, de techniques capables de tout guérir y compris du terme ultime de la mort.

Voyez donc : en quoi les peurs orchestrées au sujet de ce terme peuvent prendre leur source dans ce déni ?

J’en connais qui la répandent cette peur au nom d’une thérapie démiurge, capable d’éradiquer un virus dont toute science digne de ce nom dit qu’un seul le fut jamais dans l’histoire de l’humanité et encore sans certitude absolue de le voir ressurgir du néant où il sommeille (la variole).

Que diront-ils face à ceux qui dorment quelque part dans le permafrost et qui ne demandent qu’à se réveiller sous l’empire du réchauffement climatique ?

Serais-je taxé ici aussi de complotiste à écrire ce que des documentaires scientifiques établissent comme une évidence ?

Quelle médecine valable ?

Celle qui se contente d’attendre que futures pandémies se répandent comme trainées de poudre, rêvant de vaccins improbables concoctés à la va-vite au fond des laboratoires des sociétés pharmaceutiques ?

Ou celle qui cherche à anticiper, à prévenir les risques, soignant l’homme en prenant soin de son environnement économique, social, psychologique comme le préconise la charte de l’OMS pourtant ratifiée ?


A suivre...


Xavier Lainé


14 novembre 2020 

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