J’aurais voulu
J’aurais voulu marquer le premier jour d’un nouveau mois
D’une autre empreinte que ce pessimisme objectif de la raison
Me laisser aller à l’optimisme du coeur
Celui qui bat dans l’étreinte éphémère
Dans l’amour un instant évoqué
Qui finit noyé
Toujours
J’aurais voulu
J’aurais voulu avancer sur un chemin radieux
Puisque soleil est de la partie
Hier soir dans la danse des lampions
Des voisins se rencontraient
Faisant briller une petite lueur d’humanité
Dans l’herbe humide où s’en vont les chiens du quartier
Matin et soir se soulager de la compagnie des humains
J’aurais voulu
J’aurais voulu t’embrasser
J’aurais voulu t’embraser
Toi dont l’ombre ne quitte pas mes bras
Une fois mes yeux refermés sur l’abîme insondable
Où m’emportent mes rêves d’humanité
Ceux qui m’empêchent de vieillir
Tant que la tâche de grandir et d’apprendre
Se doit encore d’être explorée
J’aurais voulu
J’aurais voulu donc
Marquer du sceau du bonheur le chemin semé d’embûches
Que nous apprenions à tourner le dos
Aux fossoyeurs de toutes espèces
Qui nous gâchent le monde et la vie
À grand coups de leurs mentons autoritaires
Nous avons tant à apprendre
Tant à construire
Nous nous sentons trop souvent si seuls
Sur ce chemin étroit
Xavier Lainé
1er juin 2024
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