C’est une nuit d’été moite
On se prend à rêver de fraîcheur
Que la température monte
La fièvre de la vie moderne
Elle
Ne descend pas
Une nuit d’été sur Terre
Terre en folie
Isotherme 0
Monté à 5000 mètres
Croyez-vous que quelque chose change
Que nenni
On suit la course folle
D’une humanité connectée à sa propre folie
Mais
Déconnectée de la Terre et du vivant
N’en ferions nous plus partie
De cette « Biosphère » dont nous commentons l’extinction
Que nous n’agirions pas autrement
Jusqu’au jour où
L’extinction frappera à notre porte
« On ne pouvait pas prévoir »
Disait l’abruti assoiffé de pouvoir
Imbu de sa seule personne
Élevé au dessus de toutes lois
Y compris celles de Nature
Qui ne cesse d’envoyer
Ses signaux de détresse
Il n’est pire abruti dans l’humaine condition
Que le mâle dominant
Certain de détenir par la force
Ce que l’indigence de son intelligence
Ne lui permet pas d’accomplir
Et l’immense troupeau suit
Bêlant ses mantras à la gloire du « chef »
Aveuglé de commerce et d’argent
Tandis qu’une majorité d’autres
Cloués au pilori des misères
Dépossédés de tout
Attendent un hypothétique réveil
Xavier Lainé
24 août 2023
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