dimanche 3 avril 2022

La guerre, sans fin 31

 



Photographie, Xavier Lainé, tous droits réservés


Regardez donc la carte du monde.

Ils l’ont découpée à la règle pour en faire leur monde.

Celui où leurs profits sont rois tandis que vous vous menez guerres pour un tracé qui n’a rien à voir avec votre pauvre vie humaine.

Partout ils sont là, mal élus de ce qu’ils osent nommer démocratie par détournement du mot lui-même.

Dêmokratia : le pouvoir du peuple…


Ce qu’ils nomment ainsi n’est que la confirmation de leur propre pouvoir.

Les frontières n’ont rien à voir avec les aspirations des peuples.

Elles ne sont que pré carré où les puissants, à l’abri derrière les barbelés, les murs et les barrières, peuvent maltraiter les peuples avec, au nom de la sainte urne, la caution bienveillante des élites lettrées qui ne disent rien du détournement de langage autorisant cette forme totalitaire.

Ils peuvent alors, violer les frontières, au nom de leurs propres craintes.

Leurs guerres ne sont que la preuve de leurs peurs.

Car à ne regarder l’autre qu’en ennemi potentiel, son moindre éternuement peut être interprété comme un agression !

Nous voici plongés dans cet absurde : chacun faisant la guerre à l’autre quotidiennement pour survivre, nous sommes tous les soldats d’une armée imbécile tandis que notre humanité même s’en trouve condamnée.

Ils ont la force : mesurent-ils que si d’un doigt rageur ils appuyaient sur le malheureux bouton rouge des forces nucléaires, ils se détruiraient eux-mêmes comme nous tous ?


En l’aveuglement de la toute puissance d’un « progrès » technologique, se tisse les raisons d’une guerre sans fin capable de détruire notre propre berceau.

Mais peut-être ont-ils, les aveuglés pathologiques de pouvoir et d’argent, quelques comptes à régler avec eux-mêmes ? 


Xavier Lainé


28 mars 2022 (2)


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