Branches nues en ombres chinoises
Dans l’ocre d’une aurore hésitante
L’ombre s’installe partout
Envahit l’espace et les âmes
Branches nues dressées au ciel diaphane
Que faire de la beauté qui se noie
Dans les bras de crues hivernales
Sans la moindre perche tendue
Branches nues entrelacées
Au carrefour des jours trop soumis
Souvent les âmes damnées
Qui hantent de leurs soupirs
Rives rongées d’angoisses
Faute d’avoir pitié
Pour la beauté du monde
Pour la beauté des coeurs
Branches nues corps sanglants
Vont de rives en rives
Suivre le chemin des saisons
D’un automne agonisant
Visage à peine réveillé
Aux carreaux de l’automne
Je compte sur mes doigts usés
Le temps qui me sépare
De l’hiver où mon âme gèle
Xavier Lainé
16 décembre 2021
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