Parfois ne demeurent
Qu’infinis pleurs
Pieds qui errent
Feuilles chues
Ciel de larmes
Puisque ne savons
Qui sommes
Ni que faire
Parfois ne demeurent
Que maigres souvenirs
De saisons enfuies
Vers d’étranges frontières
Un grand froid gagne
Au dedans des êtres
Au coeur des choses
Un triste tremblement
Comme toi
Ou toi encore
Je suis
Passant fantomatique
Rien ne me distingue
Sinon tout au fond
Cette tentative d’exister
Au delà des murs posés
Mes pieds dans les ruines
Xavier Lainé
26 novembre 2021 (1)
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