Ombres sur la terre
Brumes et ondées
Branches nues dressées
Entre deux nuées denses
D’une rive à l’autre
Le jour jamais ne s’éternise
L’ombre gagne
Le pluie s’ébroue
Aux branches frileuses
Que sais-je encore du temps
Lorsque saison au dehors comme en dedans
Prend racines et résonne
J’ai laissé mes yeux errer
Parmi les ombres éparses
Fantômes d’êtres si vite évanouis
Un frémissement me gagne
Le saison s’étire
Sous les vents glacés
Leur souffle s’en vient
Voyageant au-dessus des neiges
Qui dépose sur les trottoirs
Vagues souvenirs de feuillées
Les mots sortent engourdis
De l’épreuve des brumes
Ils hésitent puis s’envolent
Tourbillonnant dans la mémoire
Xavier Lainé
2 décembre 2021
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