Lorsque tes mains se posent
Elles sentent
Elles écoutent
Parfois il y a ce filet de vie
Qui se dessine sous la peau
Se faufile entre muscles et squelette
Font que c’est comme un courant
Qui passe dans tes mains
Suit à la trace les accidents de parcours
Parfois tu restes silencieux
Comme le corps entre tes mains
Qui résiste et se défend
Ne laissant aucune place
Au fil de vie pourtant là
Caché quelque part
Dans les traces et strates laissées
Par une vie qui ne fait que rarement cadeaux
Lorsque tes mains se posent
Elles cherchent
Ne cherchent pas à comprendre
Juste à sentir
Parfois les mots sont maigres
À évoquer ce qui se trame
Dans leurs paumes attentives
Si souvent on te demande
D’expliquer cette chose inexplicable
Qui est comme un flot vivant
Xavier Lainé
31 octobre 2024
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