Mortel tu le sais
Alors pourquoi t’acharner à attendre
Pour vivre comme tu l’entends
À secouer le joug des convenances
À explorer les territoires délaissés
Où errent comme âmes en peine
Les mots porteurs d’espoir
Les mots porteurs d’amour
Mortel tu le sais
Alors à quoi bon fermer les yeux
Devant les tragédies évitables
Si tu joins ton petit pouvoir d’humain
À celui détenu par tes voisins
Si proches de toi en humanité
Qu’à deux puis à mille
Vous seriez capables de soulever
Les montagnes de préjugés
Qui t’enferment et t’isolent
Mortel tu te sais
Alors tu prends le temps de t’assoir
De lire encore et toujours
Les mots maudits des dominants
Qui cultivent ton sens de l’humain
Te rapprochent de ta nature profonde
Accordée à celle qui s’épanouit
Devant tes fenêtres closes
Pour ne pas prendre froid
Mortel tu te sais
Alors ne tarde pas à tendre la main
À chuchoter les mots tendres
Aux oreilles attentives
Qui n’attendent que l’ouverture de tes bras
Pour se réfugier loin des tragédies
Qui ne cessent d’ensanglanter la terre
Xavier Lainé
1er novembre 2024
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