Je pourrais me laisser glisser
Avec délectation et bonheur
Sur ces douces rives saisonnières
Je m’y glisse pour mieux survivre
Puisque temps n’est plus à vivre
Puisque temps n’est plus à vivre
Je glisse dans l’enveloppe du jour
Un rayon lumineux de poésie
Les feuillages sont encore d’été
Il attendent encore un peu
Ils attendent encore un peu
Leur rendez-vous saisonnier
C’est un drôle de moment
Que celui de feuilles tristes
Pas encore mortes et enterrées
Pas encore mortes et enterrées
Les feuilles comme les hommes
Les hommes libres dans leurs têtes
Libres dans leurs pieds
D’aller et venir sans contrôle
L’humus est toujours accueillant
À qui sait s’y réfugier
On y respire bien mieux
Qu’en villes tentaculaires
Qui ne savent rien du silence
Rien non plus de cette complicité
Xavier Lainé
22 septembre 2021
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