Ne pas céder aux tempêtes du découragement
Avancer tout de même sous les ciels d’orage
Sans plier le genou devant les fausses divinités
Sans courber l’échine devant les exigences
Que tyrans arrogants d’impuissance fausse
Imposent aux riens qu’ils prétendent gouverner
D’un souverain mépris
Ne pas céder même si
Même si en dedans ça n’arrête pas de pleurer
À la vision d’enfants affamés
De mères éplorées
De ruines répandues sciemment
Sans que les susnommés ne disent mot
Trouver les mots quand même
Lire et relire ceux qui prédisaient
Ce que certains nomment apocalypse
Nous y sommes
Saurions-nous comme phénix
Renaître de ces cendres
Sans haine
J’en doute
Pardonnez-moi
J’en doute
Car les âmes humaines trop longtemps meurtries
Peuvent s’avérer plus sanguinaires
Que leurs bourreaux qui mourront dans leur lit
Avec la fierté des sales besognes accomplies
Mais
Peut-on encore affirmer humain qui affame son voisin ?
Xavier Lainé
15 mai 2025
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