Je ne sais pas
Je ne sais plus
Sac en bandoulière
J’arpente les rues
Pavées des vertus
D’une modernité en deuil
Vu
Pas vu
J’ai l'oeil qui lit entre les herbes
Qui décrypte ce que la vie y écrit
Dans le jour irrisant les pierres
Je rêve
Je ne cesse de rêver
Que marchant dans ton pas
Énigmatique beauté
Qui secoue mes rêves
De ton rire écarlate
Nous soyons si unis en la terre
Que plus rien n’aurait d’importance
Sinon un amour à renverser
Les mondes qui se referment
Comme mâchoires d’acier
Sur nos pauvres ombres humaines
J’ouvre la page blanche de nos soupirs
Le ciel aussi se fait blanc
Ne sachant trop comment entrer
Par la porte du printemps
Il verse ses larmes
Dont si peu savent voir
Toute la tristesse des enfants massacrés
Xavier Lainé
19 avril 2025
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