Oui, je sais, toujours la larme à l’oeil
Toujours la colère dans ma besace
Toujours ma soif d’autre chose que ce qui est
Que ce qui n’est en rien satisfaisant
Car je ne sais vivre serein si devant ma porte on crève
Oui, je sais, toujours à regarder
Le côté sombre de ce monde qui tue
Alors qu’ici même chaque jour
J’ouvre ma porte aux souffrances
Pour tendre une main compatissante
Ouvrir mes bras et pensées
Oui, je sais, ou je ne sais pas en fait
Je tente de vivre sans me laisser happer
Par les désastres en cours et par les larmes
Vivre je crois savoir que ce n’est pas ça
Pas cette lutte constante pour ne pas sombrer
Lutter certes mais pour aller vers du mieux
Non pour conduire au pire
Oui, je sais, je me répète un peu
C’est l’âge diront les bien pensants
C’est l’âge non le constat d’une vie :
Sous l’empire algorithmique et les calculs financiers
La vie n’a fait que devenir plus dure
Plus ingrate, les rêves emportés
Dans la tempête d’un monde global
Qui ne sait plus rien des particularités
Plus rien des singularités ni des diversités
Tous habillés et coiffés à l’identique
Entrant et sortant des mêmes enseignes
Soumis aux mêmes règles de la consommation sans fin
Xavier Lainé
7 février 2025
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire