Je me suis blotti dans le creux d’un mur
Pour essuyer mes plumes trempées
L’orage grondait fort
Et vous les hommes demeuriez derrière vos murs
De foudres en éclair mes yeux s’immisçaient au dehors
Histoire de vous observer encore
Enfin rares étaient ceux qui s’aventuraient
Hors de leur nid douillet
Mais ceux qui sortaient
Diables qu’ils roulaient vite
Au mépris des eaux impétueuses
Qui envahissaient les rues
Ils passaient à très grande vitesse
Mes plumes à peine séchées
Un flot violent submergeait le mur
Que je croyais être un refuge
Depuis que je vous observe
J’ai compris que tout havre
Ne peut être en votre présence que provisoire
Car vous êtes sans doute l’espèce la plus invasive de toutes
Alors je me suis interrogé sur ce fait indéniable
Dès que le temps le permettra j’irai de branche en branche
Observer et noter vos faits et gestes
Afin d’enseigner à mes congénères
L’art de mieux vous connaître pour nous protéger
Xavier Lainé
1er septembre 2024
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