On parle de tout, on ne parle de rien.
On dit des choses mais c’est pour mieux cacher autre chose.
On parle de tout, on ne parle de rien.
Ne pas dire ce qui sous-tend le système, ce qui en est à la fondation.
Ne pas dire pour ne pas inviter à penser que peut-être, il pourrait en être autrement.
Quand on parle, on dit que la guerre et la violence sont à la racine de l’humain.
On dit ça sans preuves.
Ou plutôt les preuves s’accumulent pour pouvoir affirmer le contraire.
L’humain n’a pas toujours vécu sous le fléau de la domination.
Il s’est écoulé de nombreux millénaires avant que certains, du genre masculin en particulier, se prennent pour des dieux ou pour leurs prêtres et vouent leurs semblables à l’esclavage.
On parle de tout, ce ne sont que fumées aux yeux de qui veut bien croire aux sornettes.
Car tant de preuves s’accumulent pour dire que les femmes n’ont pas toujours été au service de ces messieurs.
Qu’elles surent se faire guerrière en multiples occasions.
Que si l’homme s’est approprié l’agriculture, elles en furent les initiatrices discrètes.
Les preuves s’accumulent de cette brutalité masculine qui assombrit toute l’histoire.
Qui en fait une tragédie sans cesse répétée, semant dans son sillage l’horreur et l’effroi.
On se réveille avec le goût amer des guerres entre genres, des guerres entre religions, entre peuples, toujours fomentées par plus vils.
On se réveille, on se dresse les uns contre les autres, les pires du genre humain s’en frottent les mains.
Xavier Lainé
3 mars 2025
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