J’ai rompu les digues de la parole.
J’ai envoyé les mots comme pavé à la gueule du siècle.
Quitte à n’y trouver place, autant assumer jusqu’au bout l’errance.
J’ai tenté de garder les idées claires.
Le système qui tout corrompt a un nom.
Le système qui détruit tout a un nom.
Les hommes qui fomentant ce système ont des noms.
Ne venez pas me culpabiliser.
Ne venez pas me dire qu’il me faut assumer ce que d’autres ont mis tant d’acharnement à détruire.
Ils auraient voulu mettre un terme à la mémoire.
S’ils avaient pu comme autrefois brûler les livres ils l’auraient fait.
S’ils avaient pu mettre quiconque s’oppose à leur folie criminelle dans quelques camps ou goulags, ils l’auraient fait.
Ils prétendent détenir l’immuable vérité.
Ils nous imposent leur système comme quelque chose de naturel.
Ce n’est qu’un artifice, un masque derrière lequels ils cachent les armes de la destruction massive.
Au nom de leurs empires, combien de massacres et de génocides ?
Au nom de leurs comptes en banque, combien de morts de faim, de froid, de désespoir.
Combien de virus faudra-t-il pour qu’enfin nous reprenions le flambeau des révoltes ?
Combien de morts avant que nous mettions bas le système qui porte en lui la destruction et la mort « comme les nuées portent l’orage » ?
Il est temps d’ouvrir les yeux et de renverser l’ordre établi.
Xavier Lainé
30 mars 2021
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