À Pauline
Des mots et des gestes.
Une chorégraphie du silence juste ponctuée de rêves.
Demain, quelque part,
nous joindrons ciel et terre,
sous des yeux complices.
Quelque chose né de cet enfermement,
c'est comme un volcan qui couve
sous les cendres de ce qui fut :
un monde qui n'attendra pas
qui jaillira dans la rue
entre les pavés de l'hiver.
L’hiver qui s’étend
L’hiver nous prend entre ses serres
L’hiver dure depuis si longtemps !
Certes ce serait bien
De semer poèmes au fil des chemins.
Ce serait bien de danser sur le rythme des mots
Que dans leur sarabande ils nous ouvrent la porte
Vers d’autres rêves, d’autres utopies
D’autres mondes
Bien plus beaux que ce monde fini.
Les arrogants nous assassinent,
Il sont sans un regard
Vers la frontière où meurent des innocents
A suivre...
Xavier Lainé
30 novembre 2020 (1)
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