Le rouleau compresseur de la déshumanisation a commencé à rouler il y a fort longtemps.
Chacun sent bien que quelque chose ne va plus, puisque tout se retrouve tiré vers le bas, vers la disparition de tout ce qui pourrait encore nous situer dans notre humanité.
Nous considérer comme des machines réparables à volonté participe de ce schéma absurde : une planète dont les hommes, réduits à l’état de machine, auraient disparu derrière masques et écrans.
Une terre sans humanité serait-elle envisageable ?
Pouvons-nous poursuivre dans une voie aussi suicidaire ?
Hier comme aujourd’hui, vous ne pouvez vous rendre à vos rendez-vous. Pourquoi ?
Quelques flocons tombent et paralysent un pays !
Quoi de plus normal que neige en hiver ?
Comment, dans un pays dont les hivers depuis toujours peuvent être rigoureux, en arrive-t-on à une telle absurdité ?
Comme pour ce qu’ils nomment pandémie, le problème de fond réside dans cette déshumanisation.
Insidieusement, au fil des décennies, on a fait disparaître, quasiment sans protestation, ou sinon purement symbolique, tous les services de proximité : écoles, équipement, santé, tout a été lentement laminé sous prétexte d’économies.
En viendra-t-on sous peu à proposer de supprimer les humains pour les mêmes motifs ?
Nous avons perdu pied. C’est une stratégie sans en être une.
Nous faire perdre pied et renoncer à notre humaine condition.
Dans ce marché de dupe, nous approchons de la folie collective.
Xavier Lainé
5 janvier 2021
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