Agir ou pas ? Embarqués dans l'histoire, désemparés par l'inertie des Etats, faire ou ne pas faire ? Faire et transgresser les règles si nécessaire, ou pas et devenir complice des crimes d'Etat commis en notre nom ?
"Ils roulent mensonges dans leur monde où le mensonge est une parole comme une autre, vaine comme une autre, ça ne touche rien, ça ne fait rien, ça ne nie rien, même."
(Marie Cosnay/Mathieu Potte-Bonneville, in "Voir venir, Ecrire l'hospitalité, éditions Stock, 2019, Lecture terminée ce matin, trentième jour d'un mois de janvier à l'échine parcourue des mêmes travers, des mêmes cautions silencieuses au glissement vers la dictature sanitaire)
L’heure n’est plus à tergiverser, mais bien à réveiller nos potentiels de création.
Ici et là, on me demande : mais quelles solutions ?
Alors je rêve d’un programme sans programme, je rêve d’un moment où nous serions tous, citoyens tels que nous sommes, les cosignataires du monde qui serait notre.
Que nous pourrions ainsi, du plus local au plus global nous en réapproprier les rouages sans attendre le grand soir ou je ne sais quel homme providentiel qui le ferait à notre place.
Je rêve les yeux ouverts d’une co-construction d’un monde de nouveau vivable pour tous, sans distinction.
Qu’importent les détails, nous savons, chacun, au fond de nous-mêmes ce qu’il nous faudrait pour tout simplement redonner à nos vies le goût de vivre.
Cette pincée de folie qui nous ramènerait à notre soif primaire d’être des bâtisseurs du présent et non simplement des rêveurs d’un avenir inaccessible.
D’autres expériences existent un peu partout dont nous pouvons nous inspirer.
L’heure n’est plus à la résignation mais à la prise de parole et de pouvoir d’une nouvelle jeunesse.
Xavier Lainé
30 janvier 2021 (2)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire