A tant voir venir l'immonde, on se prend à rêver d'un autre monde.
Aux mots qui disent les maux du siècle, vient s’apposer commentaire : « et toujours sans solution aucune ».
Sans solution aucune pourquoi ?
Quels sont, passants, vos capacités propres à imaginer le monde qui serait enfin le vôtre ?
Le vôtre, pas celui d’une poignée de profiteurs, de corrompus qui le façonnent à leur service !
Qu’attendre d’eux sinon le pire ?
Est-ce dire que de chacun pourrait venir le meilleur pour tous ?
Certainement pas !
Nous ne vivons pas, chacun dans notre « bulle-monde ».
Ce triste spectacle est déjà là, déjà vu : ils y sont dans leur bulle, et nous dans la nôtre, ou plutôt de notre côté, chacun dans la sienne, jalousant celle d’à côté, se méfiant de celle des autres, rejetant qui voudrait empiéter sur chacun la sienne, repoussant celles suspectées nous envahir car différente, parfois pleine d’espérance vite déçue.
Méfiez-vous donc, mauvaises graines au pouvoir, les nôtres, semées en liberté, ont la vigueur de nos rêves.
Comme dirais l’ami Jean Diharsce : « Nous sommes des incorrigibles éternellement trahis. »
C’est dans la nature de notre humanité en tentative de sincérité que de se faire piéger par les dominants.
Si nous avions leur autorité, nous ne serions pas qui nous sommes, nous serions de leur côté.
Sans doute est-ce paradoxe que de vouloir faire triompher une notion qui n’a pas d’existence ni de définition.
Paradoxe et difficulté que les tentations globalisantes et totalitaires aggravent.
Xavier Lainé
22-23-24 janvier 2021
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