samedi 12 septembre 2020

Sous le soleil d’août, vaine tentative de lucidité 27

 



Idéal/Idéologie/Dogme, c’est temps de grandes confusions.

De grandes négations, aussi.


Foin de tout ceci et parlons d’autre chose.

Au jardin d’acclimatation du capitalisme définitif, n’existe plus rien sinon son dogme universel.

Fi de tout idéal qui viendrait prouver l’impérieuse nécessité de passer à autre chose.

Loin des yeux et de l’intelligence toute forme de critique tendant à prouver la criminalité du régime omnipotent et omniscient.

Vous devrez marcher au pas cadencé des impératifs financiers de la minorité.

A défaut, vous rentrerez dans le rang à grands coups de matraques.


Qu’est donc pays sous cette domination sans partage ?

Sinon prison à ciel ouvert où le monarque auto proclamé, élu de justesse par trafics d’influences, décide de tout.

Sinon bagne où doivent oeuvrer les condamnés à la survie éternelle tandis que vont les clans enrichis, sur leurs yachts rutilants, faire la fête au large des côtes débarrassées des manants.


On te conteste d’avoir un idéal, surtout s’il va à contrecourant.

On te conteste toute idéologie qui ne réponde pas aux canons de la minorité agissante.

On te conteste toute imagination d’un autre monde possible au nom des dogmes de la sainte religion du fric et de l’absence d’esprit.


Ecrire la dure réalité relève du blasphème si tu n’es pas du sérail autorisé à critiquer.

Si tu veux avoir un avenir, il te faut répondre aux normes.


Xavier Lainé

25 août 2020 (2)



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