C’est parfois très confus, assez opaque et ça se noie.
Ça boit la tasse dans un océan de révolte.
Ça crie contre des hommes qui ne sont qu’avatars.
Qui sont dignes représentants d’un monde.
D’un monde qui n’est pas celui du commun.
Dans le monde commun, on ne se marche pas dessus.
On ne devrait pas, même pour gagner une place.
Une place dans un univers bien trop grand.
Une place dans un spectacle sans scène ni coulisses.
Un spectacle dont nous sommes les acteurs.
Bien piètres acteurs car non convaincus d’en être.
À grand coup d’écrans, nous voici passifs.
Passifs devant les évènements d’un monde
Dont nous ne savons plus distinguer ce qu’il est.
Ce qui relève de sa réalité ou de sa fiction.
Ça les arrange, cette immense majorité passive.
Ça leur convient que, trop fatigué pour penser,
Je sois là, las, sur mon canapé, à ingurgiter
Absurdes discours, absconses pensées, idioties.
Je ne sais plus très bien comment dire.
Alors j’écris pour ne pas me taire tout à fait.
Les pages sont ma barricade imprenable.
Ils ne peuvent m’en empêcher, d’écrire.
D’écrire mes pensées confuses, mes ressentiments.
D’inscrire sur la toile, des mots qui dénoncent.
Des mots qui invitent à prendre, chacun , son tour de parole.
Xavier Lainé
2 avril 2021
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