Les étés se succèdent
Toujours un peu plus rudes
Saurions-nous entendre
Le chant sourd
De la Terre en souffrance
De la vie en partance
Lentement érodée
Sacrifiée
De quels mots affubler ma page
Au vingt-troisième jour
D’un été sur Terre assoiffé
Les rues désertées
Ma ville cherche en vain
Un repos introuvable
Dans un climat
Qui jamais ne se rafraîchit
De quels mots affubler ma page
Au vingt-troisième jour
D’un été sur Terre assoiffé
Alors que out était prévisible
Vont les « gouvernants »
Ne gouvernant qu’eux-mêmes
Persuadés de leur indigne raison
Il est temps
Il est temps de les ramener
Sur cette Terre assoiffée
Par leur inique faute
Il est temps
Mes mots hésitent
Sur le seuil du clavier
Parfois me dis que ferais mieux
De me taire une bonne fois
Si je n’avais enfants
Et petits-enfants
Dont il me faut envisager avenir
Sur une Terre devenue ingrate
Que n’ai-je su écrire
Pour que raison soit entendue
Que n’ai-je su agir
Pour éviter le pire
Ma raison chavire
Devant l’indifférence des dominants
Qui jouent le rôle
Qu’il ne fallait pas leur confier
Qu’est-ce qui pourrait expliquer
Que notre magnifique humanité
Puisse avoir confié son avenir
Aux pires de son espèce
Je ne sais
JE NE SAIS
Xavier Lainé
23 août 2023
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire