Le plus délicat dans l’indélicatesse du monde
C’est de s’y sentir encore vivant
Non dans le bruit et la précipitation
Mais dans le chant d’un oiseau
Dans le regard d’un écureuil surpris dans sa course
Dans le chant des feuilles d’un chêne
Sous la caresse du vent
Le plus délicat dans l’indélicatesse du monde
C’est de se sentir encore vivant
De sentir la souplesse du pas dans la gelée matinale
De percevoir le souffle et son accélération
De sentir le moment où les muscles se durcissent
Dans la souplesse d’un mouvement
Le plus délicat dans l’indélicatesse du monde
C’est de se sentir encore vivant
Xavier Lainé
12 janvier 2024
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