Chaque jour t’évader
De cette prison où d’obscurs corrompus
Se cramponnent au pouvoir
Tandis que devant leur porte
On agonise
On étouffe
Chaque jour ouvrir les portes
De cet enfer sur terre
Maintenu de mains de fer
Par les plus tristes humains
Aveugles et sourds
À la misère qui crie
Chaque jour ouvrir les fenêtres
Tendre mains secourables
Aux délaissés du monde
Prendre à pleines mains
Les souffrances abjectes
Infligées sans état d’âme
Entendre les soupirs de désespoir
Poussés lorsque l’âme enfin s’apaise
Chaque jour tu vas de ce pas
Affirmant l’impossible pardon
Lorsque tes mains plongent en tremblant
Au coeur même des tragédies
Qui ne se disent pas
Qui sont endurées
Dents et poings serrés
Pour ne pas hurler de rage
Xavier Lainé
4 décembre 2024
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