À peine les lumières éteintes
Ils sont comme des lucioles qui animent
Le noir de ton ciel
Tu crois pouvoir t’endormir
Mais ils sont là et s’agitent
Mouvement brownien
Qui s’agglutinent puis se séparent
Défilent à grande vitesse
Striant ton sommeil introuvable
D’une longue procession éphémère
Tu voudrais pouvoir te lever et les saisir
Ces milliers de mots qui feraient peut-être poème
Si tu trouvais le chemin vers le filet des pages
Où ils pourraient enfin se déposer
Libérant ta nuit de leur incessant cortège
Que nenni tes paupières sont trop lourdes
Il te reste au matin l’impression
D’avoir raté un rendez-vous important
Xavier Lainé
11 décembre 2024
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