Si souvent te sent lourd
Comme si le monde
Les humains se faisaient boulets
Enchainés à tes pieds
Pesant sur tes paupières
Un vent frais là-dehors
Un vent frais
Donne à l’été
Un soupçon de légèreté
Sauf en toi-même
C’est pesant
Un monde à la dérive
Ça rend toute beauté fade
Comme si le voile des misères
Venait en empêcher la joie
Pourtant tu cherches
À puiser dans la joie
La force d’exister
Sauf qu’elle se fait rare
Ne se déploie
Qu’avec parcimonie
Tes mots sous tes doigts
Sont engourdis
Ils cherchent une issue
Qui ne soit pas de tristesse
Mais
Mais tu as beau faire
Tu ne retrouves pas
La légèreté qui sied à toute poésie
Xavier Lainé
8 juillet 2025
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