Le jour s’éclaire parfois
D’un regard
D’un soupir
De bras ouverts
Qui font oublier
L’âpreté du monde
Oublier non
Juste offrent
En moment suspendu
Où fermer les yeux
Sous la caresse d’un vent doux
Juste assez frais
Pour redonner vie
Aux âmes rendues chagrines
Le jour s’éclaire parfois
Il prend allure de fraîcheur
Les mots semblent ne plus désespérer
Devant la porte close
Le spectacle des ruines
Que les inhumains
Contemplent hilares
Du haut de leurs belvédères
Jamais oublier non
Jamais oublier
Les crimes qui se répètent
L’impunité qui demeure
Par la grâce sans vergogne
Des rois de la bourse
Les mots ont les bras qui tombent
Sous les coups d’un destin malhonnête
Xavier Lainé
7 juillet 2025
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