Les saisons vont en chagrins
Au pas lourd des lents cortèges
Dans les brumes et premiers frimas
Les larmes se font gouttes gelées
Aux paupières d’un temps d’âmes en peine
Que tant et tant aillent
En apparence coeur léger
Est une stupéfaction constante
À qui vibre à l’unisson des êtres
Coeur en berne de son impuissance
Les saison défilent
Suivent le cortège du temps
Le pacte hypocrite scellé
Le silence se fait
Sur la rupture unilatérale
Des contrats de paix
Étonnement toujours
Devant ce spectacle affligeant
D’un monde qui regarde ailleurs
Tandis que gangrène le ronge
De croyances imbéciles
En idées bien ficelées
J’entre de plein pied
En cette saison triste
Que feuilles dorées et ciel bleu
N’arrivent plus à égayer
J’aimerais savoir faire comme beaucoup
Me blottir en fêtes oublieuses
Pour ne plus rien voir des tragédies
Xavier Lainé
4 novembre 2025
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