J’ai peur de rester sans mot
J’ai peur de mal dire
De mal interpréter les silences
Ai-je bien compris
Des enfants meurent sciemment
Sous les décombres de Gaza
Vous ne trouvez rien à dire
Rien à faire pour les sauver
Seriez-vous donc d’accord
Avec les criminels et les affameurs
Or pendant que là-bas on meurt
Ici la vie se poursuit
Avec ses joies et ses peines
Ses joies surtout
Lorsqu’enfant s’ouvre
À la perspective de vivre de ses passions
Là-bas on meurt
Ici on vit
Ce grand écart est douloureux
Je ne peux pas dormir tranquille
Même avec le bonheur
De voir fils réussir son entrée dans la vie
Les ruines de Gaza m’obsède
Que le génocide soit commis
Au nom de la religion juive
Qui en a vu tant périr du même processus
Me blesse profondément
Quiconque utilise la religion
Pour justifier le crime
Ne fait qu’en salir la perspective
Xavier Lainé
20 mai 2025
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