mardi 14 septembre 2021

À en devenir fou

 



JEAN LOUIS THÉODORE GÉRICAULT - Le radeau de la Méduse (Musée du Louvre 1818-19)



« L’instauration de toute interaction interpersonnelle qui tend à favoriser un conflit affectif chez l’autre — qui tend à faire agir les unes contre elles autres différentes aires de sa personnalité — tend à le rendre fou. » Harold Searles, L’effort pour rendre l’autre fou.


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« À en devenir fous » : c’est bien ce qu’ils visent depuis 18 mois !

Gouvernement comme médias font tout pour engluer toute capacité de réflexion, d’analyse, de compréhension, de tolérance.

Et comme les esprits sont englués, ne pas accepter, ne pas plier devient incompréhensible à la majorité qui croie encore ce gouvernement comme les médias omniprésents, omniscients, péremptoires dans la « scientificité » de leurs propos, la fracture se fait de plus en plus profonde  au sein même de nos familles, amitiés.

Avez-vous remarqué comme les cerveaux englués, lorsqu’on aborde le refus du pass-sanitaire dérivent immédiatement sur le refus vaccinal ?

Peut-être faut-il y voir les tristes lendemains que le pervers au pouvoir nous prépare ?


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Mail ouvert au Conseil Départemental de el’Ordre des Kinésithérapeutes


Chers collègues, 


Ce 14 septembre, je préfère être à ma place qu’à la vôtre.

Je vous imagine recevant moult mails de confrères désespérés, non vaccinés, menacés de mort sociale par la CPAM et son alliée, l’ARS.

Voyez, je suis sympathique avec vous, je ne vous met pas dans le même lot.

Non le vôtre est bien pire puisque vous devrez sous peu radier des collègues qui n’ont rien fait d’autre que leur travail, qui n’ont commis aucune faute professionnelle majeure sinon d’avoir refusé de rentrer dans le jeu pervers d’un gouvernement en perdition.

Le vôtre est bien pire car vous n’avez rien dit, rien fait. Vous n’avez même pas cherché à savoir qui parmi vos collègues pouvait se trouver en difficulté de conscience avec cette épée de Damoclès épouvantable brandie au-dessus de leur tête alors que rien ne justifie une telle pression sur leurs épaules.

Mais voilà, dès le début, vous vous êtes glorifiés d’avoir été en première ligne : était-ce en faisant fermer nos cabinets que nous pouvions l’être, ou en nous envoyant sans matériel faire des visites à domicile au risque de répandre encore un peu plus un virus dont nous ne savions rien à l’époque ?

En première ligne encore en acceptant cette insulte d’un ministre de la santé remettant à plus tard (donc à jamais comme c’est le cas depuis 1990) la revalorisation des honoraires qui permettrait à chaque praticien de jouer pleinement son rôle ?

Il est sans doute louable de votre part de prétendre « défendre l’honneur de la profession », mais il semble que, depuis que vous existez, rien n’ait sensiblement progressé dans un sens positif pour la plupart des kinésithérapeutes qui ne se reconnaissent, ni dans votre Ordre, ni dans les syndicats ayant désertés depuis longtemps leur rôle de défense des professionnels, ni dans les institutions comme l’URPS au point d’ailleurs que, par exemple, lors des dernières élections ordinales vous n’ayez même pas pu avoir les nombre de candidats correspondant aux postes à pourvoir, et que à peine 25% de la profession a jugé bon de participer à cette parodie de démocratie.

Mais c’est vous qui, demain, allez radier ces professionnels, sans états d’âme, en bons soldats d’un pays livré aux plus sombres calculs des affairistes et des oligarques prêts à tout pour sauver leur place sur le navire Terre qu’ils condamnent à mort, sciant la branche sur laquelle ils sont assis.


Je vous imagine donc avec jubilation, noyés sous les mails, les lettres, les réclamations. Mais je suis sur que non, vous n’avouerez jamais à quelle catastrophe vous participerez. Vous vous frotterez les mains à l’idée de récupérer la clientèle de ceux que vous aurez condamnés.


Puis-je vous rappeler quelques articles de votre déontologie que vous feriez bien de relire avant d’appuyer sur le bouton des exclusions ?

Les voici :

- « Le masseur-kinésithérapeute ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit. » (Article R. 4321-56)

- « Le masseur-kinésithérapeute s'abstient, même en dehors de l'exercice de sa profession, de tout acte de nature à déconsidérer celle-ci » ( Article R. 4321-79)

- « La continuité des soins aux patients doit être assurée. » (Article R. 4321-92)

- « Les honoraires du masseur-kinésithérapeute sont déterminés avec tact et mesure » (Article R. 4321-99)

- « Les masseurs-kinésithérapeutes entretiennent entre eux des rapports de bonne confraternité. » (Article R. 4321-99)

Je ne vous ferai pas l’outrage de vous souffler en quoi ces articles vous concernent. Mes 280€ de cotisation annuelle devraient être suffisant pour que vous preniez le temps de réfléchir aux manquements qui sont les vôtres dans l’exercice périlleux que vous allez commettre.


J’en viens au fait, puisque, par une affiche fort insultante et agressive, j’ai appris ce matin qu’il me fallait vous tenir informés de ma situation professionnelle :


1. Depuis le 6 septembre et jusqu’au 19, je suis en arrêt maladie pour burn-out, étant mis dans l’impossibilité, par vos menaces, de recevoir mes patients avec la sérénité nécessaire ;

2. Le 7 septembre, je suis allé faire une sérologie qui s’est avérée négative (je vous le dis alors que le secret médical, s’il existait encore,  devrait m’interdire de vous communiquer ce genre de renseignement) ;

3. J’ai donc jusqu’au 19 septembre pour obéir contre mon gré à votre coercition vaccinale pour la simple raison que je ne peux en aucun cas me trouver sans revenu et mettre à la rue ma famille et mes enfants (mais que vous importent ces détails, puisque vous êtes là pour appliquer la loi sans aucun état d’âme, n’est-ce pas ?)

4. Je suis donc dans l’attente d’un rendez-vous pour me faire injecter la première dose afin de pouvoir reprendre lundi mon travail non sans réfléchir à la suite.

5. Il va de soi, ayant traversé l’existence jusqu’à mes 65 ans, sans problème médical majeur, que si ma santé venait à être remise en cause du fait de votre coercition,  je laisse la consigne à mes enfants de bien vouloir vous tenir, vous, la direction de la CPAM et les donneurs d’ordres de l’ARS dont les noms figurent sur le courrier récemment reçu comme pénalement responsables.


Confraternellement (mais peut-on encore parler de confraternité ?)


Xavier LAINÉ

Kinésithérapeute DE depuis 1981


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Lâche et souillé. Voilà, je me sens lâche et souillé.

Mes quarante années de travail, de prise de conscience, de cheminements escarpés pour demeurer humain dans mes relations, les voilà couvertes de cette boue.

La pluie qui vient ne suffira pas à me nettoyer de ma lâcheté.


Tout concours à me rendre ainsi, pitoyable.

Ma folie à vouloir créer mon lieu de travail, dans ma maison.

Folie d’avoir signé mon enchaînement à des crédits au-dessus de mes forces.

J’ai rêvé, oui, j’ai rêvé d’ouvrir un espace d’humanité.

Je m’entends encore le dire : qu’au moins en un lieu, un autre lieu, puisse demeurer une bulle de cette humanité qui vaut plus que ma propre vie.

Mais voilà qu’ils ont tout sali.

Non, pas ils, j’ai tout sali. Je me suis plié à leur désir, sous leur torture.

J’ai accepté l’inacceptable pour sauver ce qui me reste : qui ne me reste pas, ce qui est encore, il paraît, une famille qui n’aurait pas compris que je m’entête.

Je les vois tellement soulagés de ma lâcheté.

Mais…


De quel droit les aurais-je sacrifiés, laissés se débrouiller dans l’enfer des misères.

Nous ne nous en sortirons pas plus riches pour autant.

J’ai la conviction que nous aurions du passer au-dessus de ces « contraintes » que la société nous colle, que nous acceptons pour des rêves sans fondement.

Je me suis rendu : même pas pour vous, mes patients. Je m’aperçois, après une semaine sans vous que je vis très bien, parmi mes livres, mes rêveries, mes pages noircies de silence parfois pesant.

Je vous suis reconnaissant des messages envoyés qui voulaient me soutenir, ou parfois pensaient m’aider à y voir clair.

On n’y voit jamais assez lorsque les brumes, les pluies et les orages tombent, que les eaux boueuses envahissent les rues : on s’y noie.


La pire des perversités est là, dans cette eau boueuse dont ils ont ouvert les vannes, qui nous met devant nous-mêmes, à nu.

Me voici, bien avant l’aube, dans l’incapacité de trouver le moindre repos.

Ma conscience aurait voulu que je tienne, que je ne faiblisse pas, que je ne fasse pas. Je pourrais d’ailleurs ne pas y aller, à ce rendez-vous vaccinal, ce soir.

Je pourrais ne pas y aller et peut-être serait-ce soulagement de devoir laisser derrière moi cet attachement stupide à une maison, à une famille, à des livres, des monceaux de livres qu’une vie ne suffira pas à lire tous.

Je pourrais tourner le dos à tout ça, reprendre mon sac et partir vers des rives verdoyantes, dans des vallées improbables.

Je pourrais tout laisser derrière moi sans me retourner.

Je serais libre avec ma propre conscience ou du moins m’en persuader.

Mes nuits alors seraient hantées par les visions de naufrages.


Je ne pourrais pas vivre en paix, car quels que soient mes choix, ce serait lâcheté : pour mes patients abandonnés, pour ma famille livrée au pire.

Même dans la vallée la plus reculée et la plus heureuse, me viendraient encore les souvenirs d’une vie passée à me heurter aux récifs acérés d’un monde pour lequel je ne suis pas fait.

Ce soir, j’aurai rendu les armes. 

Certes je continuerai à me battre, jusqu’au bout de mes forces contre ce monde du contrôle et de la domination que tous nous proposent, les uns comme les autres à grand coups de « programmes ».

Si le vivant obéît en partie à des « programmes », il ne cesse de chercher chemins pour s’en libérer.

La Terre nous en apporte la preuve en sa climatique révolte : le vivant est bien plus que nos maigres connaissances.

Quelle prétention de vouloir le guérir de ses plaies s’il ne voit pas qui les ouvre et les ravive !


Je me sens lâche et souillé.


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Lettre ouverte à mes enfants


Maudissez-moi, enfants qui n’avez pas demandé à venir en ce monde.

Maudissez-moi de n’avoir pas su engager les luttes au niveau qui aurait permis de vous sauver.

Croyez-moi : je n’ai pas vécu jusqu’ici pour vivre ce que nous vivons aujourd’hui, 15 septembre 2021, qui nous contraint à la misère ou à la lâcheté.

J’ai juste tenté de préserver la part d’humanité en moi qui n’a jamais cessé de se révolter contre les conditions faites aux femmes, aux hommes, aux enfants.

J’ai cru et je crois encore en la faculté humaine d’apprendre de ses erreurs.

Ou je tente d’y croire. Parfois, dans un léger et éphémère moment des grâce, j’y crois.

C’est pour, aussitôt, et ce depuis en gros cinquante ans, me prendre la gifle magistrale de constater que nous ne sommes pas parvenus au quart du chemin qui nous ferait humains.

Je me cramponne au radeau, je refuse de mordre à mon tour les naufragés quitte à crever de ma belle faim.

Je tente. Je ne sais pas y arriver, enfants. Je ne sais pas.

C’est ma faiblesse et ma force. C’est parce que je ne savais pas que, je crois, jusqu’ici, j’ai toujours pu rebondir.

Mais voilà, aujourd’hui, c’est par lâcheté que je me soumets à la coercition vaccinale. Par lâcheté et pour ne pas vous entrainer dans le naufrage d’une médecine dont j’ai toujours cru qu’elle demeurerait un art plus qu’une science mais qui se trouve livrée aux mains d’experts scientifiques qui ne savent plus rien des vivants que vous êtes, enfants.

Je ne sais ce qu’il adviendra. Il faut que vous sachiez, enfants que les sombres individus qui nous ont mené en ce naufrage ont des noms, qu’ils ont pris la décision de nier toute humanité dans nos métiers de soignants au nom d’un économisme purement administratif qui nous étouffe comme il étouffe la planète.

« J’avoue que j’ai vécu » disait Pablo Neruda. Je vous le dis tout net : j’ai vécu, moi aussi, j’ai mes zones d’ombre, mes échecs plus nombreux que mes heures de gloire, mes impuissances, mes atermoiements, mes erreurs de jugement, mais j’ai vécu en essayant, entre le début et la fin, d’apprendre.

J’ai vécu soixante cinq années : les plages de vrai bonheur furent plutôt rares mais elles demeurent dans ma mémoire comme étoiles entre deux nuées.

Je n’ai quasiment pas eu besoin de recourir à la médecine que je pratique.

Récemment, j’ai encore couru la montagne, dormi sous l’orage à n’en pas entendre les loups qui rodaient autour de notre fragile abri.

J’ai traversé les épreuves de cette pandémie sans que quiconque ne trouve le moyen de me contaminer.

Par lâcheté (mais tenter de vous sauver encore, est-ce lâcheté ?), ce soir j’aurai droit à être injecté, infecté par un produit fabriqué à la va-vite, encore expérimental, mais qu’un gouvernement pervers, épaulé par des administratifs aveugles et des responsables ordinaux bornés, a décidé de me contraindre à accepter.

Je le fais sous la contrainte et pour ne pas vous entrainer dans mon naufrage. Demain, quoi qu’il arrive je ne pourrais plus travailler comme hier. Ils ont cassé profondément ce qui justifiait encore que je me cramponne à leurs règles administratives tout en faisant bonne figure à des patients.

Quelque chose s’est brisé désormais qu’ils ne pourront jamais réparer. Mon divorce d’avec leur monde est consommé : ils sont là pour contraindre les corps, moi, je ne sais que les libérer.

Je ne sais pas : peut-être que tout se passera bien, peut-être pas. Les effets indésirables sont nombreux : syndromes de Guillain-Barré, AVC, thromboses, cardiopathies, etc. Les obscurs scientistes mettront ça dans la balance des « bénéfices et des risques » comme ceux qui profitent de la situation. D’obscurs journalistes sans conscience insisteront sur le petit nombre de personnes concernées pour passer sous silence la réalité : qu’un seul tombe sous le coup de ces essais et c’est encore un de trop.

Notre science doit tout faire pour sauver et non pour rendre malade.

Je suis donc à ce jour indemne de toute pathologie. Si, après injection expérimentale forcée, je devais développer le moindre problème, comme je l’aurai fait pour vous sauver, enfants, je vous charge de la lourde responsabilité de porter plainte et poursuivre jusqu’à leur condamnation un président de la République, un premier ministre, un ministre de la santé, deux responsables de l’Agence Régionale de la Santé PACA, les dirigeants de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie ainsi que les dirigeants nationaux, régionaux et départementaux de l’Ordre des Kinésithérapeutes.

Je fais cette demande publiquement. Je serai sans doute accusé de grossir le trait, de faire dans l’émotionnel, mais j’en connais qui n’oseront pas, et les coupables brigueront d’autres mandats et seront peut-être même encore élus à grand coups de corruptions en tous genres.

Je souhaite que vous n’ayez pas besoin d’en arriver là, c’est bien pourquoi, même vacciné je refuserai d’avoir leur pass-sanitaire, leur QR code, et que, pour moi le combat continue. C’est ce combat que, quoi qu’il arrive, vous devrez poursuivre : celui qui nous construit comme humains, vivants parmi les vivants, rejetant aux oubliettes de notre longue histoire les esprits de compétition et de domination typiques du néolithique dont il serait temps que nous sortions.


Xavier Lainé


15 septembre 2021


6 commentaires:

  1. Wouah, quelle lettre! Tu m'as scotché. Pris au piège de ce gouvernement de sinistres personnages, tu as résiste jusqu'au bout. Bravo pour la ténacité, bravo pour le courage. Non , tu n'es pas lâche, tu y'es battu comme un lion pour lutter contre cette infamie de dictature sanitaire. Tes enfants peuvent être fiers de toi et tous tes patients aussi . J'espère que les choses s'arrangeront à l'avenir. A moins que tout ceci soit fait pour nous pousser à libéraliser honteusement les services de santé pour que quelques uns se gavent sur notre dos en installant partout des cliniques privées ? Privées de quoi ? D'humanité...

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  2. Tout mon entier soutien "moral" face à cette contrainte imposée lourdement par le "système". S'y soustraire semble décidemment difficile et même impossible ? Qu'aurais-je fait à votre place ? En avez-vous parlé au Docteur Fouché ??
    Serions-nous retournés 80 ans en arrière, ou, tout simplement la Société des Humains ne s'est, semble-t-il pas beaucoup affranchie de ses lâchetés sociétales, historiques!

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  3. Impossible... Je refuse de croire qu'un pas-encore-vaccin puisse être une arme aussi destructrice! Désastreux dans les familles, au travail, loisirs,...Je veux me réveiller, très rapidement, dans un monde où l'on peut encore agir en toute conscience, faire le meilleur choix pour soi, ses proches et notre belle planète. J'ai choisi de refuser l'obligation vaccinale et continuer à travailler dans les meilleures conditions pour les patients. Tant que les soignants vaccinés ont la même obligation des gestes barrières pour éviter toute contamination, les patients ne sont pas en danger, d'autant plus rassurés qu'un soignant non-vacciné est testé négatif tous les 3 jours. Courage Xavier, ton choix c'est le seul possible à l'heure d'aujourd'hui,comment faire avec toutes ces infos qui "engluent nos cerveaux"? MERCI à toi de nous faire partager tes réflexions

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  4. Hélène Millardet15 septembre 2021 à 07:51

    Bonjour Xavier,
    Je visite votre site suite au message que vous avez laissé sur le forum des praticiens Feldenkrais. Je suis touchée par votre série de messages du jour, à vos collègues de l'ordre des Kinés, à votre famille, à vous-même. Comment vous dire ? je suis là et je me trouve là, à vous lire. Je suis touchée par votre décision de subir cette injection et j'espère que vous allez métaboliser au mieux cette expérience douloureuse.
    Ce soir, dans mon atelier, je vais partager avec les quelques élèves qui ont envie encore, de vivre leurs questions, votre vision de la santé.
    Quels que soient les sombres moments par lesquels nous devons manifestement, passer, la Vie est toujours la plus forte.
    Chaleureusement, Hélène.
    Hélène Millardet.

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  5. Bonsoir Xavier,
    Je me permets cette familiarité qui va sans doute faciliter mon commentaire, se situant à peine à la hauteur de ta détermination ce soir.
    Il est vrai que nous ne nous sommes jamais rencontrés aussi souvent depuis ces dernières semaines. Rencontrés mais sans échange verbal, par timidité sans doute(pour moi), mais je te soutenais sans cependant savoir comment agir.
    Que puis-je alors ajouter à ce qui a été écrit dans ce qui précède, et surtout à tes différentes adresses aux indignes autorités qui nous "gouvernent", et surtout à tes enfants, ce qui m'a profondément ému.
    Nous parlons, ici, souvent de toi et de ton combat courageux et lucide et j'espère, comme le dit Hélène Millardet que tu sortiras vainqueur et apaisé de cette épreuve.
    Avec toute notre affection.
    David Msika et Janine

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  6. Bonjour Xavier, Je pleure avec vous de cette décision extorquée . je pleure de votre peine mais votre décision " éclairée" et contrainte fait poids dans nos consciences . Elle parle , elle montre encore la route . Non ce n'est pas un échec . J'espère moi aussi et je le crois qu'il n'y aura pas d'effet indésirables sur votre organisme; votre choix est un sacrifice . faut-il encore croire qu'il y a quelque chose de bon dans l'être humain livré à lui-même ? Je cite Etty Hillesum une juive hollandaise : << Si cela devient notre philosophie , que vaut la vie d'un seul individu, quand il en meurt des milliers à chaque instant, c'est alors seulement que l'anéantissement sera complet >> Tant que notre regard sera tourné vers la vie , elle peut surgir . Merci . On est ensemble.

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