Chers amis, chers lecteurs, chers vous, humains qui ne savez pas trop quoi faire de ce titre qui n’est ni titre de transport, ni titre dérogatoire de sortie.
Je vous écris du fond de ce gouffre où un individu seul, certes élu mais si mal, nous précipite de main de maître.
Il ne s’agit pas pour moi de nier l’évidence de la présence virale et de sa dangerosité pour les plus faibles d’entre nous.
Il ne s’agit pas non plus de vous inviter à commettre l’irréparable en vous mettant en danger.
Il s’agit pour moi de vous inviter à réfléchir, poétiquement à défaut de philosophie, raisonnablement à défaut de rêves.
Il ne s’agit pas non plus de tomber dans de fumeuses théories complotistes qui voient partout je ne sais quelle main satanique derrière les évènements qui nous accablent.
Il ne s’agit pas d’approuver ou désapprouver, justifier ou absoudre les crimes et délits commis au grand jour gouvernemental ou dans l’ombre d’une terreur, dans une entente tacite, officieuse, entre ceux qui prétendent gouverner et ceux qui tranchent, tuent, franchissant la ligne étroite qui nous tient en équilibre instable entre notre humanité et sa négation.
Réfléchissons donc.
Hier, ne justifiant pas le crime, mais cherchant à en exorciser les racines dans une histoire, un monde, un système aussi criminel que ceux qui passent à l’acte, je me fis insulter.
Venant de certains, l’insulte est presque une gloire, mais venant d’autres, elle se découvre inattendue, blessante non pour ce qu’elle vaut, mais parce qu’elle se montre injure à une confiance dans la trajectoire intellectuelle d’un amis, d’un vrai, pas de ces fantômes qui errent sur de pseudo-réseaux sociaux et qui n’ont de vrai qu’un avatar, une photographie, une ombre.
Je me fixe l’objectif d’une page A4 de lettre par jour pour ne pas vous assommer quand d’autres le font sans vergogne. À suivre donc…
Xavier Lainé
30 octobre 2020
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