La nuit fut blanche
Non que jour l’ait envahie
Mais pensées elles
N’en finissaient plus de tourner
Alors
Lire
Lire pour ne pas sombrer
Lire pour ne pas s’écrouler
Lorsque jour s’en vient
Et qu’il faut quand même
Quand même oeuvrer
Même si
Même si
L’esprit en écharpe
Réfléchir devient difficile
Dans cette brume de fatigue
Aussi lourde
Que brumes estivales
Estivales
Alors comme ça
Vous étiez en congé
J’en suis fort aise
Alors maintenant
Vous prendrez bien le relais
Au chevet de ce monde
Qui agonise sans fin
Dans la douleur de nos semblables
Humains brisés
Sous le joug des inhumains
Jamais rassasiés de sang répandu
Xavier Lainé
26 août 2025
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